you know what simon says.

nom, prénom(s) le royaume-uni et l’arménie qui se battent à même ton sang. la discorde d’un bout à l’autre du passeport, de ne plus savoir dans quel accent vivre. pas plus simon que davit, encore moins hakob que tout le monde oublie. au moins quand simon dit, on obéit. âge vingt et une petites années qui s’empilent et s’éternise, chacune plus pesante que la précédente. encore jeune qu’ils disent et pourtant y a des matins où tu te sens tellement vieux. mal au corps, mal à la vie, mal d’être de coincé quelque part de travers entre deux neurones. études/occupationétudiant de troisième année en neurosciences, nageur de compétition et jeune espoir olympique de natation à temps partiel. pas vraiment le temps pour autre chose quand ta vie est passée à courir après une excellence inatteignable. statut civil en couple depuis ta deuxième année avec medbh. l’évidence et surtout l’ennuie d’avoir qu’elle te soit si acquise. le coeur et le service trois-pièces qui cherche ailleurs, là où c’est doublement interdit et donc, ça donne l’impression de vivre plus fort. orientation un peu de tout, bien caché. papa n’approuve pas spécialement les relations avec les autres garçons, que de toutes façons, il a du mal à conserver. les demoiselles se sont montrées plus conscillientes et plus aptes à le supporter. situation familiale famille nucléaire. le mariage de tes parents qui tient bon pour servir d’exemple, malgré les secrets, les trucs qu’on étouffe et dont on ne reparlera jamais. situation financière  très bien nanti. le vieil argent d’un arrière grand-père arménien qui s’est ramené en écosse pour se lancer dans l’immobilier, ton grand-père qui fit naître l’empire bezerjian, ton père qui l’a fait prospérer et toi qui le tuera. même si, à fouiller dans les cervelets, tu n’auras probablement pas de mal à conserver la fortune familiale. groupe gionaiche avatar adrien sahores